Gestion des allergies pour le sport en plein air

Les allergies et les sports de plein air ne vont pas forcément ensemble. Cependant, de nombreux athlètes allergiques ont trouvé des moyens de profiter de leurs pratiques en plein air en minimisant les symptômes.
Gestion des allergies pour le sport en plein air

Dernière mise à jour : 27 août, 2020

La gestion des allergies et les sports de plein air sont des sujets de consultation fréquents chez les personnes qui vont courir mais qui souffrent de rhinite ou de dermatite. Comment peuvent-elles minimiser leurs symptômes afin de pouvoir continuer à profiter du plein air ?

Le sport est un stimulateur du système immunitaire, et l’effet ultime sur les allergies serait donc bénéfique. Cependant, certaines périodes de l’année, comme le printemps, sont riches en allergènes qui font des ravages sur les personnes sensibles.

Pourtant, l’allergie et les sports de plein air sont une combinaison que les médecins proposent comme moyen d’accroître la tolérance. Autrement dit, l’exposition à l’environnement augmente, de sorte que le corps devient plus sensible et que les symptômes allergiques sont réduits.

Cependant, il y a des précautions à prendre, surtout chez les athlètes qui ont un diagnostic établi de rhinite ou d’asthme. Dans ces cas, des mesures de réduction du risque sont nécessaires. Il est conseillé aux asthmatiques, par exemple, de prendre une dose d’inhalateur avant d’aller courir dehors au printemps.

Les allergies dans les sports de plein air vont de légères à des conditions potentiellement complexes, comme une crise d’asthme. Il est essentiel qu’un médecin conseille le patient afin que l’exercice ne soit pas un facteur de risque le moment venu.

3 facteurs sur la relation entre les allergies et les sports de plein air

Trois facteurs se combinent autour des allergies et du sport de plein air, et de leur combinaison et leur interaction dépend l’effet final. Comme nous l’avons dit, ils peuvent provoquer un simple éternuement ou évoluer vers des formes cliniques agressives. Les voici :

  • Climat : la composition climatique au moment de la pratique du sport est déterminante. L’air froid provoque la bronchoconstriction, les niveaux de pollen stimulent les récepteurs nasaux, la pollution de l’air est porteuse d’allergènes. Vérifier la météo avant de quitter la maison devrait être une pratique courante pour les sportifs allergiques.
  • Pathologies propres : un athlète asthmatique n’est pas le même qu’un athlète souffrant de dermatite due à la pollution de l’environnement. Le premier sera beaucoup plus exposé à la gravité que l’autre. L’utilisation des médicaments de prévention et de secours varie également.
  • Type de sport : l’exercice à pratiquer est également lié au climat. Le ski nécessite un temps froid, tandis que le surf nécessite la plage et l’eau. Un exercice qui évolue lentement vers des formes plus puissantes n’est pas non plus la même chose qu’un exercice qui commence de manière intense dès la première minute.
Une femme ayant une allergie cutanée.

Utilisation d’antiallergiques

La question des médicaments dans la relation entre les allergies et les sports de plein air est controversée. Il y a des athlètes qui ne veulent consommer aucune drogue, et d’autres qui doivent le faire sur ordonnance.

La famille de médicaments la plus courante dans ce domaine est celle des antihistaminiques. Dans le sport en particulier, ces médicaments altèrent les performances. Ils ont des effets néfastes considérables, dont le moindre n’est pas la somnolence causée par certaines substances de cette famille.

En attendant, les bronchodilatateurs sont une nécessité pour le sportif asthmatique. L’inhalation doit être appliquée avant l’exercice, et d’autant plus si le temps ne sera pas propice à leurs bronches. L’augmentation du rythme cardiaque peut être un effet secondaire de ces médicaments, un médecin doit donc toujours conseiller son utilisation.

Si vous êtes un athlète professionnel, la question légale des médicaments est ajoutée. De nombreux anti-allergènes ne sont pas autorisés parce qu’ils sont considérés comme du dopage.

Recommandations pour combiner allergies et sports de plein air

Si le cas sous-jacent est une maladie asthmatique, un médecin doit être consulté pour élaborer un plan de prévention des crises liées à l’exercice physique. C’est le plus important et il ne faut en aucun cas le négliger.

D’autre part, si nous sommes confrontés à des allergies plus légères, avec rhinite et dermatite, nous pouvons suivre quelques recommandations spécifiques qui amélioreront les symptômes et nous permettront de poursuivre l’activité sportive. Il s’agit de mesures simples et faciles à appliquer.

Un homme ayant des allergies.

L’une d’entre elles est l’hydratation. Mieux nous sommes hydratés, plus les muqueuses du corps sont turgescentes et moins sèches, ce qui permet de lutter contre des symptômes tels que les démangeaisons nasales.

Vérifiez la météo et, si vous le pouvez, téléchargez des applications qui vous alertent sur la pollution de l’air et les niveaux de pollen. Cela vous permettra de mieux planifier pour éviter les pires conditions météorologiques.

Selon Salazar Nievas (2017), le fait de se laver et de prendre une douche aide à libérer des allergènes qui pourraient se coller au corps pendant l’activité. Les vêtements transportent également ces substances, vous devez donc les changer immédiatement lorsque vous arrivez de la rue.

Enfin, essayez de faire de l’exercice l’après-midi, lorsque le pollen a suffisamment chuté, ou après la pluie, pour que les substances présentes dans l’air perdent leur suspension. Le matin et par temps sec, les allergies ont tendance à s’aggraver.


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