Quelle énergie le corps brûle-t-il après l'entraînement ?

Savez-vous que le corps continue de brûler de l'énergie une fois l'entraînement terminé ? Nous vous expliquons les raisons de ce phénomène dans cet article.
Quelle énergie le corps brûle-t-il après l'entraînement ?

Dernière mise à jour : 05 septembre, 2020

Bien que beaucoup d’entre nous ne le savent pas, l’organisme continue de brûler de l’énergie après l’entraînement. En particulier lors d’un entraînement de force ou d’exercices intermittents, les muscles peuvent voir leur dépense calorique augmenter pendant plusieurs heures après la fin de l’activité.

Tous les types de sport n’ont pas la même dépense énergétique. Il est donc important de connaître ceux qui brûlent davantage de calories pendant la pratique, mais également ceux qui parviennent à augmenter la dépense calorique basale lorsque le sportif est au repos. Dans cet article, nous vous parlons de la quantité d’énergie que le corps brûle après l’entraînement.

Le corps brûle peu d’énergie après un entraînement aérobique

Les sports d’endurance se caractérisent par une faible dépense calorique, mais soutenue sur un long moment pendant l’exercice. Dans ce type de sports, l’oxydation des graisses prévaut sur l’utilisation des glucides comme source calorique principale.

Il s’agit d’exercices permettant d’atteindre une dépense calorique élevée à partir de longues séances d’entraînement. Cependant, une nutrition incorrecte peut favoriser le catabolisme musculaire résultant de la pratique de sports d’endurance sur de longues périodes de temps.

Pour éviter cette situation et ainsi compromettre la dépense énergétique au repos, il est fondamental d’optimiser l’apport protéique. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue PLoS One. Dans laquelle il est établi que les besoins en protéines sont plus importants chez un athlète d’endurance pour garantir un équilibre d’azote positif.

Toutefois, le corps est capable de continuer à brûler de l’énergie une fois la séance terminée. En effet, la restauration du système hormonal et la réparation cellulaire est un processus qui nécessite de l’énergie pour se dérouler.

Plus l’intensité de l’exercice est élevée, plus la consommation d’énergie est importante. C’est pourquoi, dans les sports anaérobiques, elle est plus représentative, comme nous le verrons dans la suite de l’article.

Un entraînement aérobique avec des femmes.

Les entraînements anaérobiques augmentent la dépense énergétique postérieure

Les sports anaérobiques sont capables d’influencer les processus hormonaux à travers une augmentation du stress musculaire et de la tension mécanique. Effectivement, les exercices de force augmentent la production de testostérone, selon une recherche publiée dans la revue Journal of Strength and Conditioning Research.

Par conséquent, faire des squats et du poids mort de manière intense avec des haltères augmente la sécrétion d’hormones anabolisantes. Et cela a un impact sur la combustion d’énergie après l’entraînement.

En général, les exercices aérobiques possèdent une composante de force maximale. Le fait de développer de grandes quantités de tension mécanique accroît le stress auquel les athlètes sont soumis.

Les compensations hormonales et nutritionnelles sont plus élevées. Et, par conséquent, la dépense énergétique post-entraînement est plus importante que dans les sports aérobiques.

La musculation est souvent une stratégie efficace pour favoriser la perte de poidsLe bilan énergétique est déséquilibré au profit de deux raisons: les besoins caloriques de l’activité elle-même et les besoins à la fin de la pratique.

Dans tous les cas, il est nécessaire de compléter l’exercice avec une alimentation appropriée. Afin de pouvoir observer les résultats à moyen terme en ce qui concerne une amélioration de la composition corporelle.

Entraînement de musculation avec des poids.

Tous les exercices ne brûlent pas la même énergie après l’entraînement

Comme nous l’avons vu, les exercices d’anaérobie et de musculation sont capables d’augmenter les dépenses caloriques après l’entraînement par rapport aux sports d’endurance. En effet, les adaptations hormonales et métaboliques sont plus importantes.

A mesure que la tension mécanique exercée augmente, la production d’hormones à caractère anabolisant augmente également. Ces hormones ont un impact direct sur la construction de la masse musculaire et sur les besoins énergétiques.

Par ailleurs, les sports d’endurance sont capables d’exiger une dépense calorique élevée selon la pratique sportive pendant plusieurs heures. Dans ce type d’exercices, la dépense énergétique à l’heure est nettement inférieure. Tout comme la quantité d’énergie que le corps brûle après l’entraînement.

Enfin, pour entraîner une perte de poids, il est possible d’envisager un programme d’entraînement de type aérobique ou anaérobique. Mais il doit être complété par une alimentation correcte. Dans le cas où l’apport énergétique dépasse les dépenses, il sera impossible de réduire le pourcentage de graisse dans l’organisme.


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  • Kato H., Suzuki K., Bannai M., Moore DN., Protein requirements are elevated in endurance athletes after exercise as determined by the indicator amino acid oxidation method. PLoSS One, 2016.
  • Barnes MJ., Miller A., Reeve D., Stewart RJC., Acute neuromuscular and endocrine responses to two different compound exercises: squat vs deadlift. J Stregth Cond Res, 2019. 33 (9): 2381-2387.

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